Aujourd'hui, samedi 15 février 2003, nous avons quitté
le Niger depuis 2 semaines. Nous sommes à Cotonou au Bénin.
L'océan et l'humidité ont fait leurs retours, l'urbanisme
aussi. Ville fourmilière, Cotonou est, incessamment, parcourue
par de stridents taxi-mobylettes, que l'on appelle les
" zems " (de zemidjan " emmène-moi vite ! "). La nuit
accorde un peu de calme et, bien que la ville ait perdu
sa scène musicale des années 80-90, il reste encore quelques
bars jazz plaisants comme le " So What " où Jonas
nous réserve un accueil des plus chaleureux.
Rapidement, nous nous séparons de la 505, vendue
à un gendarme qui nous arrêta un jour sur
la route de Porto Novo.
Les jours passent sans vraiment que l'on s'en rendent
compte et les journées s'organisent assez simplement.
Il y a de la mécanique à faire. Une fois
de plus le moteur du Hiace est en pièces. Aussi
irréaliste que cela puisse paraître, le marché
Dantokpa nous procure toutes les pièces de rechange
nécessaires : soupapes, segment, embrayage... spécifiques
à notre Hiace modèle 1979.
Trois semaines plus tard, tout tourne parfaitement.
Et nous pouvons envisager de rendre une petite visite
à Louis, à Lomé (Togo), un ami
rencontré en Mauritanie lors de notre précédent
périple africain.
Puis vient l'heure des négociations avec l'ambassade
du Nigeria, pour l'obtention de visas. Pas facile,
mais quelques jours de discussions et le hasard des
rencontres nous feront décrocher un visa de
transit de 5 jours. Pas sur que cela soit suffisant
pour couvrir les 2000 kilomètres jusqu'au Cameroun,
mais nous partons quand-même, direction Lagos...