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Les news, plus ou moins fraîches.
Bangui ! |
Bangui, le 10 avril
2003 
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Après plus de 15 jours d'attente au Cameroun, seul
Air France ayant repris ses vols vers Bangui c'est donc en
faisant escale à Paris que Christophe et Vincent s'envolent
enfin pour la Centrafrique. Retrouvailles avec les amis restés
sur place, et conclusion d'un voyage long de 4 mois et quelques
15 000 kilomètres parcourus en voiture. Bientôt
le retour en France, les yeux pleins d'images, le coeur plein
d'émotions et la tête bourrée d'idées.
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Attente à Douala |
Douala, le 24 mars
2003 
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Du aux événements récents à Bangui,
les vols vers la capitale centrafricaine ont été
interrompus. Et commence pour nous une longue attente sous
la chaleur de Douala...
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Douala |
Douala, le 18 mars
2003 
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Encore quelques jours descente par Ngaoundere, Tibati et
Baffoussam et nous voici à Douala. Il était
temps, car le Hiace fait encore preuve d'une grande fatigue.
C'est la dernière étape pour notre véhicule
favori, car la route de la Centrafrique n'est pas sure.
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Le Cameroun |
Garoua, le 12 mars
2003 
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Une semaine, c'est le temps qu'il aura fallu pour traverser
le Nigeria. Enfin, la frontière camerounaise se dessine.
Mais, surprise ! La belle route tracée sur notre carte
n'existe pas, et il nous faut encore franchir le Faro, une
rivière au lit sablonneux. C'est avec l'aide d'une
vingtaine de personnes que, de l'eau jusqu'au dessus des roues,
nous traverserons le Faro pour atteindre Touroua, poste frontière
camerounais.
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Capitale du Nigeria |
Abuja, le 10 mars
2003 
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Abuja est la capitale du Nigeria. Ville construite sur le
modèle américain il y a moins de 30 ans, Abuja
est loin de tout ce que nous avions vu de l'Afrique jusqu'ici
: larges avenues quadrillant la cité artificiellement
découpée en "zones" et "areas",
nombreux ponts et échangeurs, éclairage permanent...
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C'est reparti ! |
Lagos, le 7 mars 2003

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Après de dures négociations pour l'obtention
du visa, nous voici au Nigeria, en transit vers le Cameroun.
Cela débute par Lagos, cette ville survoltée
de plus de 10 millions d'âmes. Nous n'avons que 7 jours
pour atteindre le Cameroun. Nous reprendrons la route demain,
de bonne heure.
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Visite à Louis |
Lomé, le 3
mars 2003 
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A deux heures de route de Cotonou, une autre capitale où
nous nous devions de passer, Lomé. Nous en avons profité
pour rendre une visite à Louis et lui annoncer fièrement
que la 505 qu'il nous avait trouvé, était vendue.
Bonne après-midi en goûtant le "sodabi arrangé".
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Le Hiace en kit |
Cotonou, le 24 février
2003 
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Cette
fois-ci, dans la cour d'Alice et Christophe, le
moteur est en morceaux ! Pistons, soupapes, culbuteurs...
et même l'embrayage y est passé !
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Cotonou et la côte. |
Cotonou, le 16 février
2003 
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Cela fait 15 jours que nous sommes à Cotonou, au bord
de la mer. Christophe s'est envolé pour Bangui pendant
3 semaines, la 505 est vendue à un C.R.S. qui nous
arrêta sur la route de Porto Novo, Vinz et Jé
démontent une nouvelle fois le moteur du Hiace entre
deux interviews, l'océan est chaud, le temps aussi...
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Le Bénin |
Cotonou, le 2 février
2003 
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Après quelques jours de négociations, la 505
n'est pas partie. Le temps presse et nous décidons
de ne pas attendre. Départ de Niamey vers Dosso, puis
la frontière où nous passons la nuit. Nous entrons
au Bénin le 29 au matin. Nous roulons toute la journée,
puis la nuit, pour atteindre la ville côtière,
Cotonou, le matin suivant , vers 6 heures.
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Niamey |
Niamey, le 26 janvier
2003 
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Une grande semaine de repos chez François, à
Niamey. Guillaume a pris l'avion vers Paris en début
de semaine pour retourner à la fac. Nous essayons maintenant
de vendre la 505. Les propositions sont nombreuses, mais lorsqu'il
s'agit effectivement de conclure l'affaire, les acheteurs
sérieux se font plus rares, ou moins offrant.
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Abdoulaye Mamane et François |
Niamey, le 18 janvier
2003 
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Accueillis dans la grande maison de François, à
Niamey, nous soufflons un peu après 2 semaines de camping
et plus de mille kilomètres de piste sableuse. Ce soir,
François, à la clarinette, est accompagné
d'Abdoulaye et sa guitare. Sur le grand tapis du salon, nous
braquons nos caméras et micros vers le duo improvisé.
Il restera de cette soirée un bon moment de détente
et un enregistrement sonore pas trop mauvais.
Allez,on vous en met un petit bout en
MP3 (1,63 Mo)
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Bienvenue au Niger |
Agadez, le 16 janvier
2003 
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Quelques 200 kilomètres au sud de Tamanghasset, Assamaka,
qui regroupe un millier d'âmes, est la première
ville nigérienne que nous rencontrons. Déjà,
la ferveur autour de nous est grandissante. Nous sommes assaillis
par les changeurs d'euros, les acheteurs de voitures, les
assureurs, tous meilleurs que leur voisin, ainsi que les vendeurs
en tous genres, les spécialistes du troc...
Nous voilà en Afrique pour de bon.
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La piste Djanet - Tam |
Tamanghasset, le 10
janvier 2003 
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Après 5 jours de piste entre Djanet et Tamanghasset,
nous voici, avec plus de 10 jours de retard, dans notre dernière
étape algérienne. A Tam, nous nous reposerons
2 jours avant de repartir sur la piste vers In Guezzam et
le Niger. Au programme, du sable et encore du sable.
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Gravures rupestres |
Djanet, le 7 janvier
2003 
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Une
journée de crapahute, pour atteindre le site de peintures
rupestres de Jabbaren qu'Henry Lhote révéla
au monde occidental dans les années 50.
Quelques photos
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La route de Djanet |
Djanet, le 4 janvier
2003 
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Djanet, ville perdue au beau milieu du Tassili, est aujourd'hui
accessible par le goudron, construit il y a moins de deux
ans. La route rougeâtre serpente au travers d'un paysage
enchanteur de dunes et de sommets basaltiques. Nous n'avions
jamais imaginé un tel enchaînement de beauté.
Le plateau du Fadnoun, au relief escarpé, succède
à l'erg Bourharet, l'un des plus beau et des plus accessible
du Sahara...
Suite...
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Bonne année 2003 ! |
Hassi Messaoud, le
31 décembre 2002 
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Enfin, nous voilà de nouveau sur la route. Un sentiment
de soulagement nous envahit lorsque nous redémarrons,
cap au sud. Juste le temps de parcourir une centaine de kilomètres,
et voilà déjà la nuit qui tombe. C'est
la nuit du premier de l'an, mais lorsque nous décidons
enfin de faire halte, il est minuit passé. Tant pis,
nous ferons notre réveillon plus tard.
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On tue le temps |
Ouargla, le 29 décembre
2002 
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Nous avons pris nos marques à Ouargla. Le "crème"
sur la grande place le matin, les pommes de terres aux épices
du modeste restaurant dans la petite rue où nous garons
les voitures le soir, la salle de jeu où nous enchaînons
les parties de baby-foot contre les gamins du quartier, les
visites au garagiste pour prendre état de l'avancement
des travaux, les balades autour de la ville, les couchers
de soleil sur les hauteurs. Nous flânons, nous occupons
le temps, en attendant le Hiace...
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Le Hiace bis |
Ouargla, le 25 décembre
2002 
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Et de deux !
Bruit bizarre en provenance du moteur déjà fraîchement
remonté la semaine précédente. Arrêt
immédiat. Remorquage du Hiace par la 505 brave et vaillante,
jusqu'à la prochaine ville : Ouargla. Cette fois-ci,
c'est une bielle qui nous lâche. Un petit garagiste
à la bouille sympathique nous propose de réparer
la bielle pour pas trop cher. Bref, nous voilà bloqué
à Ouargla pour une semaine... En attendant le Hiace.
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Algérie - El Oued |
El Oued, le 24 décembre
2002 
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après avoir passé la frontière de l'Algérie
dans l'après midi, nous atterrissons à El Oued
où nous réalisons que c'est Noël... en
France. Nous rencontrons Foued, un serveur du resto, où
nous engloutissons notre 8ème poulet de
la semaine. Il nous aidera à trouver ce qu'il nous
manquait pour affronter le désert : les plaques de
désensablement. Et Christophe les inaugurera très
vite.
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Les tapis de Toujane |
Toujane, le 22 décembre
2002 
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Toujane, petit bled perché entre deux collines où
la quiétude et la paresse nous gagne. Nous sommes reçu
à l'auberge de Bechir dans un cadre magnifique. Bechir
vend aussi des tapis. Nous lui en achèterons quatre,
en prévision du sable du désert.
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Le Hiace |
Tunis, le vendredi
13 décembre 2002 
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Aujourd'hui,
vu la date, il devait nous arriver quelque chose. Le pépin
est à la hauteur. Grosse fumée blanche à
l'arrière du Hiace, c'est le joint de culasse qui vient
de nous lâcher. Taxi, coups de fil, remorquage... C'est
un test grandeur nature des assurances dont on se serait bien
passé. Bref, nous voilà bloqués à
Tunis sans savoir quand on pourra redémarrer. Peut-être
la semaine prochaine, Inch Allah.
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Interviews |
Tunis, le 10 décembre
2002 
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On a commencé les interviews. Baba Sy est le premier
à s'y coller. Ça nous permet de nous roder,
de tester le matos en situation réelle et de se rendre
compte de toutes les difficultés techniques.
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Préparatifs |
France, le 28 novembre
2002 
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Les dernières semaines sont plutôt axées
sur la mécanique des véhicules. Le départ
est prévu pour mercredi 4 décembre. En route
vers Gènes, puis 16 heures de bateau vers Tunis, première
étape de notre périple.
Carte...
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